Le cowboy fait le tour de la montagne


LE COWBOY FAIT LE TOUR DE LA MONTAGNE….. La vente d’une partie du Mont Orford est encore la preuve que le gouvernement Charest est totalement fermé, sourd aux désirs de la population. L’environnement est devenu un thème cher aux Québécois. Le paysage environnemental, politique et social, a effectué un virage à 180 degrés depuis au moins une décennie; pas seulement avec l’accord de Kyoto, mais aussi en termes d’éducation de la population. On veut des espaces verts ; on veut protéger ceux que l’on a et Orford constitue une partie de ce patrimoine. Si cette vente s’accomplit, le gouvernement aura passé outre la contestation publique, passé outre ses propres lois qu’il aura modifées en recourant à une loi spéciale pour contourner les premières … encore une fois. Il faudra donc se soulever et crier haut et fort que nous refusons de brader nos terres. Peut-être y aura-t-il encore une fois un de ces reculs auquel nous a habitués ce gouvernement irréfléchi ? Il ne s’agit pas uniquement de parcelles de terre qui passeront au mains du privé, mais aussi la possibilité d’en faire lentement ce que nous ne voulons pas : une reconstitution disneylandienne du patrimoine culturel d’une région, voire même une extension de l’empire préfabriqué de l’Oncle Sam à tout le Québec. L’Estrie est une région que l’on aime parce qu’elle est encore pure de ces surexploitations à l’américaine. Voyez Tremblant…et tremblez ! Tremblay, parlons-en: elle a dit : « Si les environnementalistes ne sont pas contents, ils peuvent toujours acheter la montagne ». Répliques libérales 101… Si aujourd’hui, le cowboy fait le tour de la montagne, viendra le jour où la montagne fera le tour du cowboy. Espérons vivement l’éveil de la montagne…et de la population. Michèle Bourgon Gatineau
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